Parle-moi encore, je sais ce que tu aimes faire de moi. -ºÍ¡©Ñ¹ÍÕ¡¤ÃÑ駩ѹÃÙéÇèÒÊÔ觷Õèà¸Íµéͧ¡ÒèзӡѺ©Ñ¹ Déforme-moi, dévore l’assassin prétorien assoiffé par mon vin. -·ÓãËé©Ñ¹àÊÕ¤¹ à¼Ò¼ÅÒ­ ¦Òµ¡Ãä´é¡ÃÐËÒÂâ´Â¤ÇÒÁÁÖ¹àÁҢͧ©Ñ¹ Viens coucher ma tête fauchée, termine ton effort. -ÁÒ¤éÒ§·Õè¤ÇÒÁ¾Ñ§¾Ô¹ÒȢͧ©Ñ¹ ¤ÇÒÁ¾ÂÒÂÒÁ¢Í§à¸ÍÊÔé¹Êشŧ Travaille ton sang à ma sueur mêlée. -¨§·ÃÁÒ¹ã¹âÅËÔµ¢Í§à¸Í·ÕèËÂÒ´à˧×èÍáË觤ÇÒÁµèÍÊÙé¢Í§©Ñ¹ N’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. -äÁèà¤ÂÅ×Áã¹ÃʪҵԢͧ¤ÇÒÁÊÂͧ N’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. -äÁèà¤ÂÅ×ÁÇèÒ¡ÒÂäÁèà¤ÂÅ×Á Tu m’as vendue clouée, usée. -à¸Íä´é·ÃÂȩѹ ä´éÁÑ´µÔ´©Ñ¹ ä´éãªé©Ñ¹¨¹ÊÖ¡ËÃÍ Tu te souviendras de moi. -à¸Í¨Ð¨Ó©Ñ¹ä´é J’achèverai ta plaie, l’odeur de ta peur me ment. ©Ñ¹¨Ð·Óá¼Å¢Í§à¸ÍãËéàÊÃç¨ ¡ÅÔè¹ÍÒ¢ͧ¤ÇÒÁ¡ÅÑǢͧà¸ÍËÅÍ¡©Ñ¹ Les carcasses ici s’amassent, collection organique. -«Ò¡ÊѵÂìÃÇÁ¡Ñ¹à»ç¹¡Í§·Õè¹Õè ÊÔ觷ÕèÃǺÃÇÁà»ç¹ÊÒÃÂèÍÂÊÅÒ Les murmures manipulent les dérèglements anatomiques. -àÊÕ§á¼èÇàºÒ¨Ñ´¡ÒäÇÒÁ¼Ô´»¡µÔ·Ò§¡ÒÂÇÔÀÒ¤ Quelle claire anthropophanie. -Áѹ¹èÒªèÒ§¨Ðà»ç¹Á¹ØÉÂì¡Ô¹¤¹ÍÂèÒ§ªÑ´à¨¹ De curieuses tortures réinventent la genèse du corps. -¨Ò¡¤ÇÒÁÍÂÒ¡ÃÙéÍÂÒ¡àË繢ͧ¤ÇÒÁ·ÃÁÒ¹ãËé¡ÅѺºÑ§à¡Ô´¢Ö鹨ҡÃèÒ§¡Ò Nourris par nous. -¤éӨعâ´Â¾Ç¡àÃÒ Les bêtes pendues, protomés humains à l’âme tendue. -ÊѵÂì·Õè¶Ù¡á¢Ç¹¤Íâ´ÂÁ¹ØÉÂì·Õè¨Ôµã¨µÖ§à¤ÃÕ´ Ils savent déjà tout. -¾Ç¡Áѹà¾Ôè§ä´éÃÙé·Ñé§ËÁ´ Vide la gueule de leurs chiennes pour boucher la mienne. -¨§¤ÇÑ¡ãÊé¨Ò¡¡ÒÃàÅè¹Ê¡»Ã¡à¾×èÍÍØ´ªèͧâËÇè¢Í§©Ñ¹ J’ai là quatre autres langues pour dire tout ce que je sais. -©Ñ¹¾ÂÒÂÒÁÍÂèÒ§àµçÁ·Õèà¾×èͺ͡·Ñé§ËÁ´ã¹ÊÔ觷Õè©Ñ¹·Ó Tout ce que je saigne. -·Ñé§ËÁ´ã¹ÊÔ觷Õè©Ñ¹·Ó¤ÇÒÁÅÓºÒ¡äÇéãËé On te rappellera ce que tu nous as fait et comment tu l’as fait. -àÃҨШ´¨Óà¸Íã¹ÊÔ觷Õèà¸Íä´é·Ó¡Ñº¾Ç¡àÃÒäÇéÂÑ§ä§ Nos crânes, couvercles amovibles, coulisses de l’après. -¡ÐâËÅ¡¢Í§¾Ç¡àÃÒ ÍÒ¨¨ÐàÍÒ份ѧä´é ËÅѧ©Ò¡ÅФÃáËè§ÀÒÂËÅѧ L’œil imprévisible moi, métastable Mandrill au visage d’argile. -¤Ò´à´ÒäÁèä´éã¹ÊÒµҢͧ©Ñ¹ Maintenant je sais. -µÍ¹¹Õé©Ñ¹ÃÙé Je sais qui tu es. -©Ñ¹ÃÙéÇèÒà¸Íà»ç¹ã¤Ã Tu sais qui tu es. -à¸ÍÃÙéÇèÒà¸Íà»ç¹ã¤Ã Tu sais qui tuer. -à¸ÍÃÙéÇèÒã¤Ã·Õè¦èÒ Tératologie morphologique. -ÊѵÂìÍÑ»ÅѡɳìÊͧËÑÇ·ÕèÁÕÊͧà¾È Monstruosité fixée. -·ÕèÁÕÃÙ»ÇÔµ¶ÒÃä´é¡Ó˹´äÇéáÅéÇ Tu m’as pendue tournée, cordée, je reviendrai hurler. à¸Íä´é·ÃÂȩѹ ä´éá¢Ç¹©Ñ¹ ©Ñ¹¨Ð¡ÅѺ¡ÃÕ´Ãéͧ Ma honte, vomir ta tombe de nuages emplis de feu de carnage. -¤ÇÒÁÍÑ»ÂȢͧ©Ñ¹â¹ŧä»ã¹ËÅØÁ½Ñ§È¾¢Í§à¸Í·ÕèàµçÁä»´éÇ¡ÒùͧàÅ×Í´ Pour que plus jamais ta mort ne te repose. -ÊÓËÃѺ¡ÒõÒ¢ͧà¸ÍäÁèÊÙèÊؤµÔ J’attends la gueule béante ma folie salivante. -©Ñ¹ÃÍ˹éÒµÒ·ÕèàËÇÍÐËÇÐ ¹éÓÅÒÂáË觤ÇÒÁºéÒ¤ÅÑ觢ͧ©Ñ¹ La chaleur de ton cœur sous ma langue, apparaît ton vrai visage. -¤ÇÒÁͺÍØ蹨ҡËÑÇ㨢ͧà¸Í»ÃÒ¡®ã¹ãºË¹éÒ·Õèá·é¨ÃÔ§¢Í§à¸Í Je te hais puisqu’on se connaît. -©Ñ¹à¡ÅÕ´à¸ÍµÑé§áµè·ÕèàÃÒÃÙé¨Ñ¡¡Ñ¹ à¾Å§¹Õéá»ÅÂÒ¡ÁÒ¡æà¾ÃÒÐÇèÒºÒ§ÈѾ·ìäÁè»ÃÒ¡®ã¹¾¨¹Ò¹Ø¡ÃÁ ú¡Ç¹ªèÇ»ÃÐàÁÔ¹¤Ðá¹¹´éǹФÃѺ ¶éÒ¼Ô´»ÃСÒÃã´¡éÍú¡Ç¹ªèÇÂá¡é䢴éǹФÃѺ ¢Íº¤Ø³Åèǧ˹éÒ¤ÃѺ